L’Agapanthe, aussi souvent appelée Lys Africain, en référence à son origine pousse naturellement en Afrique du Sud. On retrouve des Agapanthes de la province du Cap jusqu’à la rivière Limpopo, à partir du niveau de la mer jusque 2.100 mètres d’altitude.
Les variétés à feuillage caduque poussent spontanément où les hivers sont secs et les étés pluvieux (KwaZulu, …). Les variétés à feuillage persistant préfèrent les hivers pluvieux, et les régions où il pleut régulièrement tout au long de l’année (région du Cap, par exemple).
L’Agapanthe arriva dans nos contrées dans la deuxième moitié du 17ème siècle grâce aux expéditions coloniales et à grâce à la Compagnie des Indes Orientales.
La première mention dans la littérature Européenne remonte à 1679.
Les exemplaires importés à l’époque étaient originaires de la région du Cap.
Persistant, on les pensait fragiles et sensibles au gel, et ils furent souvent offerts aux jardins botaniques disposant d’orangeries ou de serres pour les abriter.
Sa toute première appellation fut : Hyacinthus..., mais d’autres noms lui furent donnés au cours du temps : Tulbaghia…
Au début du 18ème siècle, lors de nouvelles expéditions les chasseurs de plantes découvrirent une nouvelle variété d’Agapanthe à l’est de l’Afrique du Sud. Cette variété à feuillage caduque qu’on trouve principalement en altitude fut nommée Agapanthus praecox. Elle s’avéra être bien plus intéressante pour nos parcs et jardins !
Elle doit son nom actuel à l’Héritier (1789), directeur du ‘Jardin des Plantes’ à Paris. Pour la première fois, le lys Africain fut alors nommé : Agapanthus umbellatus.
Il faudra encore attendre jusque 1824 pour voir apparaître son nom définitif : Agapanthus africanus.
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